Un courrier chez Ratier-Figeac.... ahahahahah...
ça fait plus de 10 ans que des proprios de Norécrin leur demandent aussi...
Et puis depuis qu'ils sont rentré dans un grand groupe (Hamilton?) c'est fini...plus moyen à moins de connaitre qqn qui joue les rats de cave pour aller fouiller au fond des archives (si ils n'ont pas tout mis au feu)...
Bon, sinon, la plupart des hélices alu de la grande époque sont effectivement sans potentiel, juste des inspections de temps en temps.
En revanche, comme elles sont en duralumin laminé suivant une certaine technique (et une certaine température), il faut rester très méfiant de la corrosion intra-cristalline, au coeur de la matière.
Si vous voyez apparaitre une légère cloque qq part, arrêtez de suite votre pale de vol! En dessous c'est probablement un "mille feuille"...mais sans crême, juste du sucre glace...autrement dit un empilement de cristaux d'alu (laminé donc applati) et d'alumine (poudre blanche).
Au moindre impact sur le bord d'attaque de ces hélices, passer un coup de pierre à afuter pour adoucir les contours, les piqures d'oxydes n'auront pas de "nid" ainsi.
Très bon moyen de protection, un traitement genre anodisation!
Sinon, en cas de stockage (plus d'une semaine) passer un chiffon gras à l'huile de parafine (huile blanche, comme pour les mécanisme d'horlogerie ou les vélos).
Sinon, perso j'ai encore une pas variable automatique à inertie, une très belle invention, mais qui nécessite du sang froid pour les atterro avec une hélice en moulinet dont le pas est au mieux en transparence, sinon encore en traction, et qui ne produit donc presque pas de freinage aérodynamique!!
Malheureusement c'est bien trop lourd comme moyeu à mettre au nez d'un jodel!..le pauvre...
Flyingairy