Un aileron que l'on retrouve à plus de 400 mètres...cela ressemble à de la voltige ? non ?
Jacques
C'est sûr, une sortie de figure mal négociée, survitesse, flottement, rupture. Plus ça se produit haut, plus les morceaux sont éparpillés. Mais pas besoin de voltige pour entrer en survitesse. Un piqué modéré sans réduction de gaz (l'avion est fin), un passage même bref en IMC, du vol en croisière rapide en conditions turbulentes peuvent déclencher le flottement, jusqu'à la rupture de la voilure elle-même si l'aileron n'est pas parti avant.
Avant-guerre, les constructeurs tentaient de rigidifier les timoneries, et ne pouvaient que repousser l'apparition du phénomène sans résoudre fondamentalement le problème. Mais les vitesses des avions augmentant avec les puissances, les accidents se reproduisaient. Jusqu'à ce que le STAé impose l'équilibrage statique, rendant tout flottement impossible même manche lâché, timonerie déréglée voire endommagée. Il faut juste ne pas perdre les masselottes...
Sur le 112, c'est probablement la conjonction des frottements (amortisseurs) et de la tension du câble qui prévient le flottement aux vitesses modérées.