Vols Coqueluche, qui s'en souvient encore ?

[Jean-Paul Vidal]

Vu le taux de réussite, 85 à 90%, est-ce remboursé par la sécu ? 

[KYU]

Mon père faisait ça, c'était une activité marginale mais pas négligable pour le club, les vols étaient assez longs. Il fallait au moins un triplace, pour emmener l'enfant et sa mère (donc pas possible de faire ça avec le 112).
Un beau matin, se présente une famille, l'avion attitré était le Caudron Frégate F-ANKY, triplace aile haute, un siège pilote devant et deux sièges passagers derrière. Tout le monde s'installe. L'avion ne volait pas souvent, il servait essentiellement à ce genre de vols. Mon père faisait surtout de Norécrin à l'époque. Avant la mise en route du Renault, seul devant, mon père marmonne "Bon, alors comment ça marche, cet engin...".
On a eu le plus grand mal à retenir la mère et l'enfant à bord! Le vol s'est bien passé...

[orangina]

j'ai pour ma part attraper le virus du vol en soignant celui de la coqueluche
on voit ou cela mène au final : à un microbe encore plus dur à faire disparaître
je ne m'en plaint pas

[kakydanou]

Moi ça me rappelle mes lectures de BD "Boule et Bill" (pour les connaisseurs)...

Daniel

[chicot]

Ben moi je connais une plateforme du Sud Ouest qui reçoit encore aujourd'hui ce genre de vols, sur prescription médicale !!!
ça n'a pas l'air de gêner le chef pilote ...

[Thierry Mazenot]

Bonjour,

Je peux témoigner de la réalité du traitement de la coqueluche par un vol en avion.
Jeune enfant, atteint de cette affection, mon grand-père, Paul Mazenot, est venu de Nevers, me chercher avec son D112 F-PBOV,
à St Etienne. J'avais de très nombreuses quintes de toux caractéristiques de cette pathologie. Nous avons donc décollé de St Etienne-Bouthéon, et après un vol d'altitude, nous avons atterri à Nevers-Fourchambault, où j'ai eu ma dernière quinte à l'atterrissage. La coqueluche était définitivement enrayée !