Épilogue de ce triste événement, j'ai appris semaine dernière que l'infortuné pilote du D140 et seul survivant du crash a été condamné par la justice à 7 années de prison " ferme ".
Il apparaît dans la décision prise, que le non-dépôt d'un plan de vol a eu un effet déterminant dans la lourdeur du verdict.
Rappel d'un responsable de l'aéroclub de Megève, je cite :
Depuis des décennies, aussi bien en Italie qu'en France, il affirme qu'"il est admis qu'en haute montagne, on navigue à vue" : priorité à droite, l'appareil le plus haut s'écarte et il faut annoncer par radio les phases d'atterrissage. Le relief et l'altitude rendent le plus souvent inopérants les radars. D'où ce pilotage à l'ancienne, en visuel.
Les règles sont simples. Le plan de vol communiqué aux tours de contrôle du secteur serait donc un "faux problème" . Les aviations civiles ferment d'ailleurs les yeux, aussi bien en France qu'en Italie, même si officiellement, les plans de vols sont obligatoires quand on change de pays. A travers le drame d'Aoste, c'est toute la problématique des tours aériens du Mont-Blanc qui est posée.